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Derborence op. 35

- Clarinette basse en sib
- Contrebasson (jouant également le basson)
- Percussions (1 exécutant. Instrumentarium : 4 timbales (2x29’’/26’’/23’’), vibraphone, tam-tam moyen, grosse caisse, cloches tubulaires (A#4/B4/C5)
- Harpe
- Violoncelle
- Contrebasse

« Derborence » fut écrite pour l’examen de fin de 2ème année de Bachelor en composition à la Haute Ecole de Musique de Genève en 2007. Elle est directement inspirée du roman homonyme écrit par Charles-Ferdinand Ramuz en prenant 3 épisodes ou thématiques marquants, dessinant les 3 parties de la pièce : l’attente, où la clarinette basse introduit une paraphrase autour de la note Si, jouant entre vagues et silences ; l’éboulement, conditionnant toute l’intrigue du roman, où la musique resserre son matériau de manière énergique ; puis enfin l’apparition, faisant référence au berger se montrant devant son épouse après des semaines passées dans la glace, jouant sur le ressenti ambigu entre rêve et réalité. Le choix de l’instrumentation est délibéré, puisque mon professeur, Michael Jarrell, voulait me faire traiter des instruments de différentes natures ayant plutôt une tessiture grave. Là encore, sortant de ma zone de confort, je pouvais expérimenter des solutions que je n’avais jusqu’alors jamais abordées. De même mon langage est à ce moment-là en pleine expérimentation, tentant de me rapprocher sur ce que le reste de la classe faisait esthétiquement, tout en gardant mes affinités profondes. La « lutte » de langage qui commençait allait aboutir plus tard sur cette recherche constante entre langage « traditionnel » et l’héritage de la musique d’après-guerre, et certains ingrédients de ma musique d’avenir se sont bien mis en place dans « Derborence ».

Années de composition: 2006-2007

Durée (minutes):

7

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