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Coronae lucesquae op. 59

4 Percussions: Percussion 1
- Timbale 23"
- Grand Tam-tam - Vibraphone
- Triangle
Percussion 2
- Grosse caisse
- Marimba basse
- Cymbales frappées
- Petit Tam-tam
- 4 gongs (B1, D2, D#2, F#2) - Glockenspiel
Percussion 3
- 3 Timbales (28"/25"/23")
- Cymbale chinoise
- 3 verres de cristal (B3, D3, D#3)
Percussion 4
- Timbale 32"
- Caisse claire
- Tom medium
- Tom basse
- Cymbale suspendue - Cloches tubulaires - Wind chimes
- Crotales (2 octaves)

L’idée d’écrire un ballet me vint alors que je m’apprêtais à partir aux Pays-Bas pour mon Master de composition, lors d’un spectacle auquel j’assistais au Théâtre du Jorat, à Mézières (VD) en 2010. Les conditions si particulières du lieu, son charme, sa charpente toute de bois construite, me procurèrent la vision d’un ensemble de percussions sur scène dialoguant avec des danseurs. Cela faisait effectivement longtemps que j’avais envie de réécrire pour la danse (après « Ondine » en 2003) mais jusqu’alors l’occasion ne s’était pas présentée. Inconsciemment, je savais déjà à ce moment-là que mon grand projet de Master serait le suivant: un ballet, pour percussions, une famille d’instruments que j’avais traitée dans le cadre de l’orchestre ou de l’ensemble instrumental au préalable, mais à laquelle je voulais consacrer désormais toute ma créativité, en cherchant des idées et solutions qui n’appartiennent qu’au monde de la percussion. Lors de mon arrivée à Amsterdam, j’ai exprimé d’office mon intention de composer un ballet, une initiative très largement encouragée par mes professeurs, Willem Jeths, Wim Henderickx et Richard Ayres. Après de multiples tentatives infructueuses de contact avec la Theaterschool (département de danse de la Haute Ecole des Arts d’Amsterdam), et le temps avançant, je décidai de démarrer une collaboration avec Thérèse Cuttat, eurythmiste et professeur à l’Ecole Rudolf Steiner de Lausanne (l’école où j’ai effectué ma formation scolaire). Le but serait de donner l’opportunité à des élèves volontaires de réaliser la partie de danse qui, du coup, s’est transformée en Eurythmie. Ce projet était donc une manière pour moi de collaborer avec des gens que j’appréciais particulièrement tout en donnant la part belle à l’Eurythmie, un art expressif du mouvement inventé par Rudolf Steiner il y a tout juste 100 ans cette année. Un anniversaire, et à la fois un projet multidisciplinaire novateur, car l’Eurythmie n’a pratiquement collaboré avec la percussion, mais aussi parce que rares ont été les compositeurs qui s’inspirent directement du « code de mise en mouvement » de l’Eurythmie pour influencer leur propre travail, ce qui a été mon cas. La première partie de ce ballet a été donnée (avec succès) lors de mon examen final de Master de composition le 9 juin 2012, au Conservatorium van Amsterdam. La version complète, comportant également la deuxième partie, sera représentée en fin novembre 2012 en Suisse, à Lausanne. Je tiens à remercier particulièrement Thérèse Cuttat et les élèves pour leur travail et tous les musiciens qui ont contribué à la réalisation de ce projet.

Année de composition: 2012

Durée (minutes):

50

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