Es war ein wunderlicher Krieg op. 83
- Double-chœur (ou double-quatuor vocal) SATB/SATB. Le chœur (quatuor) I doit être spatialisé dans l’édifice en utilisant tout l’espace, si possible à longue distance les uns des autres. Le chœur (quatuor) II est disposé de manière « classique » en rangs à côté du positif, si possible devant le chœur de l’édifice.
- Orgue positif ad lib.
- Grand orgue
« Es war ein wunderlicher Krieg » m’a été commandée par l’Association des Concerts de Saint-François (Lausanne, CH), dans le cadre de l’écriture d’une cantate multi-compositeurs autour du choral « Christ lag in Todesbanden » créée le 16 avril 2017, jour de Pâques. Aux côtés de mes collègues compositeurs Freddy Eichelberger, Benjamin Righetti, Guy-François Leuenberger, Jérôme Berney, Dominique Tille et Gaël Liardon, je m’attaquai à la partie « Interlude » du culte de Pâques avec le verset de « Christ lag » mentionnant la victoire sur la mort et le désespoir, une forme d’élévation spirituelle qui traverse et construit toute l’œuvre, avec le choix de ne pas citer la phrase du choral original. Le chœur I spatialisé, litanisant le mot « Hallelujah » en forme de réservoir répétitif à tempo individuels, invite l’auditoire et les autres musiciens à le rejoindre dans sa quiétude. Quant au chœur II, soutenu par l’orgue positif, symbolise l’élévation précitée, en dialogue continu avec le grand orgue qui monte lui aussi progressivement en intensité. Cette œuvre est faite pour les grands espaces et doit obligatoirement bénéficier d’une large acoustique. Celle-ci sert le sens profond de la pièce où les harmonies qui se mêlent en effet de synthèse croisée symbolisent l’avènement de la Résurrection du Christ avec la victoire de la lumière sur les ténèbres.
Année de composition: 2017
Durée (minutes):
5