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Fresque poétique I op. 77

- Soprano solo
- Alto solo
- 2 Chœurs mixtes SATB

- 2 Flûtes (2ème jouant également le piccolo)
- 2 Hautbois (2ème jouant également le cor anglais)
- 2 Clarinettes en sib (2ème jouant également la clarinette basse)
- 2 Bassons
- 2 Cors en fa
- 2 Trompettes en ut
- 2 Percussions (timbales, tam-tam, vibraphone, crotales, cymbale suspendue, grelots, cymbales frappées, tambour de basque, verre musical)
- Harpe
- Orgue (min. 2 claviers + pédalier)
- Cordes (min. 6.6.4.4.2)

Fruit d’une commande conjointe du Chœur de la Cité de Lausanne et des Vocalistes Romands, la « Fresque poétique I » est la première œuvre d’une série d’opus que je compte dédier à la poésie romande. La forme est libre, déterminée par une sélection personnelle de divers poèmes dans l’œuvre d’un(e) poète(sse) originaire de Suisse Romande organisés selon un sens dramatique arbitraire, sans intervention de l’auteur(e) des textes. Ainsi la musique suit instinctivement la ligne dessinée par mon propre ressenti, selon une conduite et des éclairages très personnels. L’effectif instrumental et vocal est lui aussi totalement libre, dépendant des commanditaires, avec la seule condition qu’il doit y avoir un aspect vocal.
Ayant trouvé là un créneau dans lequel je pouvais laisser libre cours au développement de mes affinités artistiques, j’ai proposé au comité organisateur de mon plonger dans l’univers d’Amalita Hess, poétesse fribourgeoise, dont j’avais déjà eu le plaisir de mettre un texte en musique avec « Voix de l’enfance », projet collaboratif entre le Chœur St Michel de Fribourg et le Coro Calicantus de Locarno.
En découvrant le langage poétique d’Amalita Hess, j’ai pu rassembler les textes sélectionnés en trois parties : Minéral d’une part, l’univers Féminin d’autre part, et les Sources de l’amour pour conclure. La forme musicale suit celle des poèmes, en appuyant certaines images et évocations éloquentes.
Le traitement du double-chœur et de l’orchestre ne met pas forcément l’élément vocal à l’avant-plan : Le double-chœur tire son matériel en émergeant de l’orchestre, tout comme ce dernier s’inspire du chœur pour construire ses propres phrases. Tout s’entremêle et se fond en une recherche commune du développement de la ligne musicale, sans que l’on puisse forcément tout comprendre de la diction du texte, mais en se laissant aller au ressenti produit par l’ensemble. La perception purement intellectuelle n’a donc pas sa place, faisant la part belle aux ressentis sensoriels et poétiques.
Œuvre commencée dans la chaleur de l’été 2016 au milieu du chant des cigales, en résidence au Centre Artistique de Piégon (Drôme, France), la création eut lieu en la cathédrale de Lausanne (VD, CH) le 1er mars 2017, avec le concours des chœurs de la Cité de Lausanne et des Vocalistes Romands, accompagnés par l’Orchestre de Chambre de Lausanne, avec Sophie Graf (soprano) et Annina Haug (alto) en solistes, le tout placé sous la direction de Renaud Bouvier.

Année de composition: 2016

Durée (minutes):

33

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