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Missa brevis "O lux beatissima" op. 67 MS/Bar ou A/B

- 1 Voix medium-grave (mezzo-soprano, ou alto, ou baryton, ou basse), solos ad libitum.
- Orgue (min. 2 claviers + pédalier)

Version pour voix mediums-graves (mezzo-soprano ou baryton, ou alto, ou basse) et orgue.
La Missa Brevis « O lux beatissima » op. 67 m’a été commandée par l’ « Annonciade », maîtrise de la Glâne dans le canton de Fribourg en Suisse dirigée par Fabien Volery. Le contexte de la dédicace, « O lux beatissima », fait directement référence au contexte de la création de cette messe, à savoir la fête de la Pentecôte 2014. « O lux beatissima », Ô lumière bienheureuse, est un vers du « Veni Sancte Spiritus », séquence de la Pentecôte, parfois aussi appelée la Séquence Dorée. Je ne désirais donc nullement la nommer « Messe de la Pentecôte », d’une part à cause de l’immense référence à la « Messe de la Pentecôte » d’Olivier Messiaen (célèbre œuvre pour orgue écrite en 1950), et d’autre part pour un soucis d’universalité, de telle sorte que l’exécution de cette messe puisse être reportée à plusieurs moments de l’année liturgique, au bon vouloir des équipes pastorales et des exécutants. Le choix du latin, au lieu du français, suit cette volonté d’universalité. Pour une telle formation (chœur d’enfants et orgue) la principale référence au XXème siècle remonte à la Missa Brevis op. 63 de Benjamin Britten. Toutefois, et ceci même si j’admire la façon dont Britten a traité la relation voix d’enfants-orgue (héritière de l’excellent niveau des « trebles » des chœurs de collèges anglais, tels ceux de Cambridge et d’Oxford), j’ai préféré me diriger dans une lignée plus « cécilianniste », en traitant davantage l’aspect mélodique avec un accompagnement assez élaboré à l’orgue, une manière de me rapprocher de Fauré et Duruflé. L’orgue doit, par conséquent, comporter au minimum deux claviers avec pédalier obligé. Du point de vue de la forme, j’ai tenu à respecter les cinq parties traditionnelles, à savoir Kyrie, Gloria, Sanctus, Benedictus et Agnus Dei. J’ai cependant rajouté un Credo ad libitum que l’on pourra garder pour la liturgie, alors que le concert préférera seulement les cinq mouvements précités. Mais cela reste libre, à la volonté des interprètes. Les parties de solo sont elles aussi ad libitum et tiennent le rôle de contrastes par rapport à la masse du chœur, excepté dans le Credo où la partie de soliste est obligée (psalmodie). Les jeux de l’orgue proposés dans cette partition sont des suggestions, l’organiste peut changer les couleurs à sa guise (en respectant l’esprit !) en fonction de la composition et de la puissance de son instrument.

Année de composition: 2014

Durée (minutes):

20

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